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Accident mortel de Joué : le procès reprendra jeudi

Publié le 10/12/12

Ce mercredi, débutait le procès de l'accident de la circulation qui, le 30 mai 2011, avait coûté la vie à une fillette, blessé grièvement deux de ces camarades et touché seize autres enfants de la classe de l'école Mignonne, à Joué-lès-Tours. Compte tenu du mouvement national de grève des avocats, le procès a été suspendu. Il reprend jeudi à 8h30.

Dans la salle d'audience, les parents de la petite Mélanie, leur famille, leurs amis. D'autres parents sont également là. Tout comme l'instituteur qui, cet après-midi là de printemps avait accompagné les 23 élèves de la classe jusqu'à un terrain de sport situé à proximité de l'école.

Le conducteur de la camionnette, Grégory Potiron, gendarme, a également pris place. A la barre, il décline son identité. Il est prévenu d'homicide involontaire, de blessures involontaires et de conduite d'un véhicule à une vitesse excessive eu égard aux circonstances.

>> LIRE ( la NR du 31/05/2001) Une écolière tuée, deux blessés graves et des blessés légers

Le procès était prévu pour se tenir sur deux jours. Les circonstances ont changé la donne : en l'occurrence le mouvement de grève des professions réglementées et notamment des avocats contre le projet de loi Macron. Une fois l'appel des parties civiles achevé, Me Boualem Bendjador, au nom du Barreau de Tours prend la parole et demande au tribunal " la suspension de l'audience pour la reprendre demain à 8h30".

Plusieurs avocats, qui participent à la manifestation prévue cette après-midi à Paris, sont absents et se sont faits représentés. 

Le procureur de la République, Benoit Bernard, prend à son tour la parole, sans se prononcer sur les tenants et les aboutissants du mouvement.

Je m'oppose à cette demande. Ce procès doit se tenir aujourd'hui et naturellement en présence des avocats des parties civiles. Il est des causes qui dépasse cette colère, comme ce bouleversement extraordinaire qui doit être mis en mots aujourd'hui et demain. Ce procès devait initialement se tenir les 29 et 30 octobre, une date plus opportune que l'avant-veille de Noël. La date avait été modifiée dans un souci d'organisation de la profession d'avocats. Il y avait déjà eu un geste de compréhension. Ce procès devait se tenir sur deux jours pour permettre à la justice d'expliquer, de faire comprendre. Ces deux jours, c'était en pensant avant tout aux victimes."

Une poignée de minutes suffit au tribunal, présidé par Christine Blanchet, pour se prononcer.

Le tribunal n'entendait pas renvoyer. La suspension est la seule solution pour concilier les intérêts des victimes qui ont des avocats que le tribunal ne veut pas priver de débat judiciaire. Ce ne sera pas un procès raccourci, moins dense ou moins juridique.

Au prévenu, elle explique : "Vous serez jugé comme il se doit, mais les débats se dérouleront sur une seule journée."

Me Bendjador reprend alors la parole pour s'adresser aux parties civiles le contexte.

La séance est levée, peu après 10h.

Demain, l'audience reprendra à 8h30. Pour une longue journée.

 lanouvellerepublique.fr

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