> Vous êtes ici : S'informer > Actualités nationales

Actualités nationales

PHOTO JEAN-MICHEL MART

Montpellier le 06/10/14 : colère des familles contre les chauffards

Témoignages poignants, samedi après-midi lors de la marche blanche organisée en mémoire d'une jeune fille décédée en août.

La marche blanche organisée en mémoire de Boutaïna a rassemblé près de 250 personnes, hier, entre Palavas et Montpellier. Une rose ou un lys à la main, la photographie de son visage sur les tee-shirts, les amis, la famille de la jeune fille ont convergé en silence jusqu'au point d'impact du terrible accident qui lui a coûté la vie au début du mois d'août. Boutaïna, 19 ans, circulait à scooter en compagnie de son amie, Claire, 18 ans, elle aussi décédée.

De forts soupçons d'alcoolémie pèsent sur le conducteur qui avait ensuite pris la fuite avant d'être retrouvé chez lui, en état d'ébriété. "Aurait-on pu les sauver si les secours étaient intervenus immédiatement ? Cette question me hante", confie Hassan, le père de Boutaïna, qui a rebaptisé l'axe "la route de la mort". "Ici, beaucoup de riverains se plaignent du trafic, du manque de lumière. Ne pourrait-on pas diminuer la vitesse", ajoute Tarek. Hassan dit "ne rien attendre de la justice", du procès qui interviendra dans quelques mois. "L'avocat m'a parlé de dix ans maximum. Mais trois, quatre ou cinq ans, qu'est-ce c'est au regard de deux vies ?"

Le père de Boutaïna souhaite en revanche lutter pour que "la loi change", que la qualification d'homicide involontaire retenue contre les chauffards évolue. "Quand on boit avant de conduire, on sait ce qu'on fait. C'est de la préméditation, c'est donc un crime, il faut que ces gens passent aux assises."

"Rien d'involontaire à conduire ivre"

À côté de Hassan, d'autres familles, d'autres parents sont venus apporter leur soutien, leur témoignage de solidarité et partagent la même analyse. "Il n'y a rien d'involontaire à conduire ivre. On ne peut plus qualifier ces faits d'homicide involontaire, ce sont des actes de violence, insiste Stéphane, le père de Charlotte, cette étudiante tuée par un chauffard en décembre 2012. Vous allez entrer dans le cadre inextricable de la justice, mais la justice ne nous entend pas", prévient-il.

Dans le cortège, les parents et les nombreux amis d'Erwan écoutent attentivement. Le jeune garçon de Villeneuve-lès-Maguelonne est décédé il y a un mois, à Lattes, dans des conditions dramatiquement similaires : fauché par une voiture dont la conductrice a ensuite pris la fuite, avant d'être identifiée. Profondément marqués, ses parents n'ont pas souhaité prendre la parole mais d'autres familles présentes disent la douleur, le sentiment d'injustice qui continuent de les habiter.

"Ils ont détruit des vies", lâchent le frère et la sœur d'Ahmed, venus spécialement du Vaucluse. La mort de leur frère est survenue le 24 août dernier après que sa voiture a été violemment percutée par une grosse cylindrée de location, dont la jeune conductrice n'a pas maîtrisé la puissance. C'était un dimanche en début après-midi au carrefour des Quatre-Vents. Le point de rendez-vous de la marche d'hier...

GUY TRUBUIL - MIDI LIBRE

JT M6 04 10 2014

Marche blanche Boutaïna et Claire (M6)

Vidéo JT M6

Marche Blanche Boutaïna et Claire

Video France 3 Languedoc Roussillon

M6info/DR - Hommage à Erwan, Boutaïna et Claire et toutes les victimes de chauffards

Marche blanche pour les victimes de chauffards

Montpellier le 04/10/2014 : Un hommage à deux jeunes femmes tuées dans un accident de la route en août dernier.

Les deux jeunes filles, âgées de 17 et 19 ans, circulaient à scooter entre Montpellier et Palavas-les-Flots lorsqu'un chauffard ivre les a fauchées avant de prendre la fuite. Agé de 24 ans, il a été mis en examen pour homicide involontaire. Les familles des deux victimes, dont l'une était enceinte, étaient présentes aujourd'hui. Tout comme les proches de victimes d'accidents similaires.  


Video Journal France 3 languedoc roussillon 

Video Journal M6 ( début reportage 10 ème minute )

Ainsi la mère d'Erwan, disparu il y a 3 semaines, en appelle à la responsabilité : "Nous sommes là pour rendre hommage  à Erwan, Claire, Boutaïna et tous ceux qui sont partis dans les mêmes conditions. Nous nous battons pour que la loi change. Nous considérons qu'une voiture est une arme et qu'à partir du moment où on prend le volant en ayant bu ou consommé des stupéfiants, en excès de vitesse et avec délit de fuite, c'est un acte volontaire."
L'alcool et la drogue multiplient par 14 le risque d'être responsable d'un accident mortel.

PASCAL Charlotte - M6 info

Chamonix : à 196 km/h, la course-poursuite s'achève dans le tunnel

publié le 01 octobre 2014

Dimanche, à 5h20, un individu âgé de 21 ans et domicilié sur Sallanches, a forcé un barrage de gendarmerie mis en place au niveau du rond-point de la Vigie, sur la RN 205, à l’entrée sud de Chamonix. Objectif de cette folle idée : se soustraire à un contrôle d’alcoolémie organisé par le peloton autoroutier du Fayet.
Pris en chasse par une patrouille de l’Escadron départemental de sécurité routière, l’individu a pris la fuite au volant de sa puissante berline allemande, sur une dizaine de kilomètres à près de 200 km/h (flashé à 196 km/h au radar fixe des Houches) en direction de Passy, malgré la sinuosité de cet axe et les zones de travaux qui y sont installées actuellement.
C’est à hauteur du virage permettant l’accès au tunnel du Châtelard, que l’individu a perdu le contrôle de sa voiture, percuté le mur anti-bruit, un muret en béton et un lampadaire métallique, avant de terminer sa course folle (sans ses roues !) à la sortie du tunnel.
Interpellé par les militaires, l’individu, non titulaire du permis de conduire, circulait avec un taux d’alcoolémie très élevé (plus de 1,40 gramme d’alcool par litre de sang).
Impliqué, au cours de la même nuit, dans une rixe à l’intérieur établissement de nuit de l’agglomération de Chamonix, il a également été trouvé porteur de produits stupéfiants.
Connu de la justice notamment pour des faits de violences, infractions à la législation des stupéfiants et grand excès de vitesse, l’individu avait déjà été condamné à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve par le passé.
Présenté au parquet de Bonneville, lundi après-midi, il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bonneville en attendant son jugement en comparution immédiate qui devait avoir lieu le lendemain. Sauf qu’avec le mouvement de grève des avocats, il a été relâché mardi après-midi et placé sous contrôle judiciaire, en attendant d’être jugé à une date ultérieure, notamment pour mise en danger de la vie d’autrui.

Par J.P. - ledauphine.com

Un chauffard ivre percute un groupe à rollers : un mort et un blessé

publié le 26 septembre 2014

Un automobiliste en état d'ivresse a percuté jeudi soir un groupe de personnes à rollers au May-sur-Evre (Maine-et-Loire), provoquant la  d'un homme de 38 ans et en blessant un autre. L'accident est survenu aux alentours de 19h30 sur une route départementale, à une dizaine de kilomètres au nord de Cholet. 

Une dizaine de membres d'un club de rollers du May-sur-Evre effectuaient leur sortie hebdomadaire. 

 «Ils étaient vêtus de gilets fluorescents et roulaient en file indienne face au soleil»,  a précisé le procureur de la République d'Angers, Yves Gambert. «L'automobiliste, qui circulait dans le même sens, dit ne pas les avoir vus. Il a percuté une première personne par l'arrière puis une deuxième qui est décédée sur les lieux», a-t-il ajouté. 

La victime, âgée de 38 ans, était père de trois enfants et conseiller municipal du May-sur-Evre. Le blessé, âgé de 45 ans, a été hospitalisé à Cholet. Ses jours ne sont pas en danger.

Agé de 36 ans, l'automobiliste mis en cause roulait avec un taux d'alcoolémie de 2,18 g/l de sang. Il avait déjà été condamné pour conduite en état d'ivresse début 2013 ce qui avait entraîné une suspension de permis, a indiqué le procureur de la République d'Angers. Il a été placé en garde à vue jeudi soir dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Macaire-en-Mauges et devait être présenté au parquet. 

LeParisien.fr


JT1920 france 3

Maître Phung témoigne

JT 1920 du 10 sept 2014

Roubaix: un chauffard arrêté après trente minutes de course-poursuite

Dans la nuit de lundi à mardi, un automobiliste ayant refusé de se soumettre à un contrôle de police a pris tous les risques pour échapper aux forces de l’ordre. De Roubaix à Wattrelos en pass

Tout commence vers 3heures ce mardi matin, à la limite d’Hem et de Roubaix lorsque le conducteur d’une Golf, dont la conduite laisse présager un état d’ébriété, refuse de se soumettre à un contrôle de police. À la vue des policiers, l’automobiliste accélère et prend tous les risques alors qu’à bord de la voiture se trouve par ailleurs une adolescente. Plusieurs équipages tentent alors d’interpeller le chauffard.

Il traverse Roubaix à plus de 90km/h

Quelques minutes plus tard, à l’angle de l’avenue Motte et de la rue de Lannoy à Roubaix, le fuyard parvient à forcer un nouveau barrage et nargue les policiers en actionnant ses feux de détresse à leur hauteur. Le chauffard accélère et traverse Roubaix à plus de 90km/h. Tandis qu’un équipage suit sa progression, d’autres patrouilles se positionnent sur son passage pour tenter de l’interpeller. Devant sa détermination à fuir, les policiers utilisent un dispositif DIVA leur permettant de crever les pneus du véhicule sans risquer l’accident. C’est ainsi que vers 3h35, deux pneus sont crevés lors du passage de la Golf avenue de l’Europe à Hem.

Les quatre pneus crevés

Malgré cela, le fuyard poursuit sa course en direction de Wattrelos et Leers. Le dispositif DIVA est à nouveau utilisé à Leers, en bordure de la départementale 700. Malgré les quatre pneus crevés, l’automobiliste continue à avancer. Vers 3h45, rue de Suffren à Leers un équipage de la brigade canine lui barre la route. La voiture s’immobilise enfin. Mais son conducteur refuse de sortir du véhicule. Les policiers sont contraints de briser les vitres de la voiture pour extraire l’automobiliste. Ce dernier, muni d’une matraque qu’il laisse rapidement tomber, est finalement maîtrisé non sans mal. L’homme apparemment en état d’ébriété, a refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie. Après vérification, ce Roubaisien de 19ans n’était pas titulaire du permis de conduire. Il a été placé en garde à vue. Sa passagère, une adolescente de 16ans, a été remise à ses parents.

 

ROBERT LEFEBVRE - LA VOIX DU NORD.fr

Routes meutrières, cambriolages en baisse...en ILLE-ET-VILAINE

Bilan préfet en ILLE-ET-VILAINE

Chute des cambriolages, hausse des violences, et des contrôles accentués en réponse aux 33 morts sur les routes depuis le début de l'année. Néanmoins, la saison estivale est restée sous contrôle relatif des autorités.

Les cambriolages en nette baisse

« Les dispositifs mis en place au printemps ont porté leurs fruits », selon Jean-Benoît Albertini, préfet de la Vendée. La bonne nouvelle de la rentrée, c'est la baisse des cambriolages. 141 sur le littoral en juillet et août. Un net recul de 27,92 % par rapport à 2013. Une tendance qui englobe l'ensemble du département, qui totalise 261 cambriolages (-14,98 %).

L'an dernier, la tendance était à la hausse. « Grâce aux actions entreprises dès l'automne 2013 par les forces de police et de gendarmerie », poursuit le préfet. Le littoral, en revanche, affiche une recrudescence des vols simples (téléphones, vélos, outillage...) avec 945 faits.

« L'été a été bien maîtrisé », affiche le colonel Marc Payrar. « Grâce au renforcement des brigades territoriales et à la création de postes de gendarmerie provisoires pour intervenir au plus vite », ajoute le patron du groupement de gendarmerie de Vendée. « Notons une tension croissante, cet été, dans les campings. Des situations de conflits qui ont exceptionnellement dégénéré. » Le facteur climatique aurait échauffé les esprits ?

La montée des violences physiques

Le tableau est plus noir en matière de violences physiques dites non-crapuleuses. La courbe grimpe allègrement sur le littoral (+ 32,16 %). Les Sables-d'Olonne absorbe la moitié des violences volontaires de la côte, qui, a son tour, englobe 50 % des actes en Vendée (+ 23 % dans le département). Un phénomène lié à la multiplication par trois des résidents sur la côte.

Mais cette tendance à la hausse est observée à l'année sur l'ensemble du département comme au plan national. Près d'un tiers des faits survient dans le cadre intrafamilial, accentué lorsque l'alcool entre en jeu. Les rixes au sortir des établissements de nuit culminent sur le littoral. Dans cette zone, le travail des enquêteurs a porté ses fruits, avec un taux d'élucidation des affaires de 76,26 % cette année contre 72,79 % en 2013.

À noter, une baisse de 40 % des affaires les plus graves au tribunal des Sables en juillet et août. « Nous avons traité dix comparutions immédiates contre 17 en 2013 », relève Gilbert Lafaye, le nouveau procureur sablais. « Elles aboutissent clairement à un emprisonnement immédiat. Pas d'affaires de stupéfiants cet été, mais de vols et violences avec circonstances aggravantes. »

La sécurité routière reste sous haute vigilance

Le premier trimestre 2014 affichait un doublement des victimes de la route, soit vingt morts contre dix sur la même période en 2013. La réaction des autorités a été immédiate « Sensibilisation, contrôles et répression accrue nous a permis de desserrer cette évolution qui reste préoccupante et qui justifie le maintient de nos efforts », insiste Jean-Benoît Albertini. La Vendée accuse une hausse de 40 % de tués en un an. D'où une présence renforcée qui s'ajoute au plan de contrôle permanent. « Mais cela ne suffit pas. Trop d'automobilistes ne veulent pas entendre ce message de responsabilité. »

Huit personnes sont décédées cet été. Deux en juillet et six en août. La période du 29 juillet au 8 août a été particulièrement meurtrière. Le chiffre de 52 accidents est en baisse (-10 %), alors que leur gravité augmente (89 blessés, soit une hausse de 24 %). Les causes : le non-respect des règles de priorité, de dépassement, la grande vitesse et la prise d'alcool, parfois conjugués.

Patrick GUYOMARD-OUEST FRANCE

Accident de Gourbeyre en Guadeloupe : le chauffard en garde à vue

Un homme et ses trois enfants ont été blessés dimanche dans un accident de la route à Gourbeyre. Le chauffard mis en cause, qui avait pris la fuite, s'est présenté hier aux gendarmes.

Selon des témoignages recueillis par nos confrères de RCI, l'homme était sorti de sa voiture en titubant, vraisemblablement éméché.

Est-ce pour cela qu'il avait préféré prendre la fuite, abandonnant les blessés ? On peut le penser. C'est l'enquête qui le déterminera.

Pour mémoire, l'accident de la route se produit dimanche après-midi à la section Saint-Charles, Gourbeyre.

Deux voitures entrent en collision. On dénombre quatre blessés : un père de famille et ses trois enfants. Un garçon de 5 ans plus sérieusement touché est héliporté.

Grâce à l'immatriculation de sa voiture, le chauffard, qui l'avait abandonnée, est rapidement identifié. et convoqué hier par les gendarmes.

Convoqué hier par les gendarmes, l'homme d'une soixantaine d'années s'est présenté. Il a immédiatement été placé en garde à vue.

Sophie Moula - DOMactu.com

Hospitalisée depuis trois semaines, la victime a gardé le rétroviseur de la voiture qui l'a percuté, en pleine nuit avenue de Muret à Toulouse./ photo DDM, Thierry Bordas

«Ce chauffard ne doit plus pouvoir nuire»

Témoignage

Victime d'un chauffard début septembre en pleine nuit, un Toulousain souffre depuis sur son lit d'hôpital. Le responsable de l'accident a pris la fuite et n'a pas été identifié.

«Il faut que ces gens-là soient mis hors d'état de nuire !» Cloué dans son lit, à la clinique Saint-Jean de Languedoc, Patient, un commerçant de 40 ans, en a assez. Vers 3 heures du matin, dans la nuit du 31 août au 1er septembre, il a été percuté, avenue de Muret à Toulouse, par une voiture qui a pris la fuite. Sévèrement blessé, il a écopé de 45 jours d'incapacité temporaire de travail. Un arrêt officiel, sans doute loin du temps qui lui faudra pour recommencer à pouvoir travailler ; Et aujourd'hui, alors que les policiers de la brigade des accidents du commissariat central continuent d'enquêter, Patient espère voir le chauffard qui l'a fauché répondre de ses actes.

«On sortait du magasin cette nuit-là avec trois copains vers 3 heures. J'ai tiré la grille et me suis approché de la voiture de mon cousin. J'ai ouvert la portière mais j'ai vu au loin une voiture qui arrivait à vive allure, relate Patient. Il zigzaguait. J'ai refermé la portière et me suis collé à la voiture. Le conducteur a perdu le contrôle sur les rails du tram. Quand il a redressé, il est venu taper l'arrière de la voiture.»

«J'ai perdu connaissance»

La victime a alors le réflexe de sauter sur le capot du chauffard. «Il m'a pris au niveau du tibia. Ma tête a cogné son pare-brise. J'ai perdu connaissance.» Le chauffard a alors freiné et Patient a été projeté sur la chaussée. «Mes cousins ont essayé de le courser mais il a fait demi-tour sur les rails du tram et il est parti.»

Policiers et pompiers se sont immédiatement rendus sur place. La victime a été prise en charge par le Samu tandis que la police a quadrillé le secteur, en vain. «À mon avis, ce sont des gens qui faisaient les fous mais ils n'ont pas conscience des conséquences de leurs actes.»

Après près de trois semaines d'hospitalisation, Patient souffre toujours. Il n'a pas pu reprendre son activité. «Le plus important, ce n'est pas l'argent, mais il faut que cette personne soit arrêtée avant de tuer quelqu'un. J'espère que mon témoignage pourra permettre de l'interpeller.»

Loir-et-Cher : un chauffard interpellé après une chasse à l'homme

Un automobiliste en fuite, soupçonné d'avoir tué un piéton vendredi dans le Loir-et-Cher, a été interpellé quelques heures après au terme d'une vaste opération des gendarmes, qui avaient notamment lancé un appel à témoins sur .

En milieu de journée vendredi, un homme de 86 ans, ancien maire de la commune de Noyers-sur-Cher, a été tué par une voiture qui l'a renversé près de chez lui. 
L'accident n'a pas eu de témoin direct, mais le signalement d'un véhicule suspect avec un homme seul à bord a été recueilli rapidement auprès de riverains, ont indiqué les gendarmes.
 
 
Une voiture de couleur blanche, au rétroviseur droit manquant et portant des traces de choc, a été aussitôt recherchée, depuis les airs par un hélicoptère, sur les écrans de vidéosurveillance des communes proches, sur le terrain par des patrouilles, et sur  avec un appel à témoins lancé par les gendarmes sur Facebook, relayé rapidement par des centaines d'internautes.

Interpellé chez lui

Un premier véhicule suspect a été repéré en bordure de route à quelques kilomètres de Noyers-sur-Cher par hélicoptère, mais il s'agissait d'une voiture volée sans lien avec l'accident mortel.

La piste d'un jeune homme de 24 ans, demeurant dans la commune limitrophe de Saint-Romain-sur-Cher, signalé circulant à vive allure au volant d'une voiture correspondant au signalement, s'avérait finalement la bonne.

Dans l'après-midi vendredi, le jeune homme a été interpellé à son domicile, devant lequel la voiture était garée. Placé en garde à vue, il a reconnu avoir eu un accident à Noyers-sur-Cher. Les gendarmes ont tenu à remercier sur Facebook les internautes qui ont participé à l'appel à témoins lancé sur le réseau social. 


LeParisien.fr 

Le chauffard avait cinq fois l'alcoolémie tolérée

L’homme qui zigzaguait sur la route de Neuville à Poitiers et a failli écraser un policier sera jugé aujourd’hui. Il avait un taux d’alcoolémie de 2,62 g/l de sang.

C'est presque un miracle si l'automobiliste, un Poitevin de 41 ans, interpellé vendredi soir peu avant minuit à proximité du CHU de Poitiers n'a tué ni blessé personne. Lorsque les policiers ont réussi à le maîtriser et à le faire souffler dans le ballon, il présentait une alcoolémie de 1,31 mg/litre d'air expiré (soit le double en grammes par litre de sang). Une alcoolémie plus de cinq fois supérieure au taux toléré pour conduire un véhicule. Sachant qu'on considère que, chez un individu de corpulence moyenne, une alcoolémie de trois grammes est susceptible d'entraîner un coma éthylique, on imagine dans quel état se trouvait l'homme qui a mis en émoi gendarmerie et police pendant quelques minutes vendredi soir.

Ce sont des automobilistes circulant sur la RN 147 qui donnent l'alerte ce vendredi soir : un véhicule dont les feux s'allument et s'éteignent sans raison est en train de zigzaguer sur la nationale. Malgré l'intervention rapide des forces de l'ordre, les gendarmes ayant à leur tour alerté leurs collègues de la police nationale, le chauffard parvient à entrer dans Poitiers mais ne dépasse pas le secteur de l'hôpital où sa voiture, une BMW, finit par s'immobiliser.
Plusieurs véhicules de police convergent alors vers les lieux. Mais au lieu de se laisser appréhender, le conducteur ivre passe la marche arrière, manque de peu écraser un agent de police et emboutit une Clio dont la conductrice est légèrement blessée. Finalement interpellé, l'homme est conduit au commissariat pour y être placé en salle de dégrisement puis en garde à vue.
L'individu a été présenté hier au parquet qui a requis et obtenu d'un juge des libertés son placement en détention dans l'attente de son procès qui, si l'intéressé ne s'y oppose pas, devrait avoir lieu dès cet après-midi. Il encourt deux ans de prison pour conduite en état alcoolique, un an pour mise en danger de la vie d'autrui et six mois pour rébellion.

Vincent Buche de La Nouvelle République

Le chauffard écope de trois ans de prison ferme

Valentin S, 24 ans, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire. Il a été condamné à trois ans de prison pour avoir causé la mort de Cécile Rougier, le 25 août 2012 àBéduer. Ce jour-là, il conduisait sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiant, sans permis.

Hier, ils étaient dans la salle d'audience du tribunal de Cahors : les sœurs, le frère, les parents de Cécile attendent ce procès depuis deux ans. Valentin S est jugé pour avoir causé la mort de cette jeune fille. Durant l'audience, le prévenu est particulièrement taiseux face aux questions de la présidente. La mine livide, il renvoie l'image d'un être emmuré.

Le 25 août 2012 vers 23 heures, Valentin S prend le volant de sa voiture. Un véhicule aux pneus lisses, achetés 350 €, sur lequel il n'a pas fait le contrôle technique. Il a bu plusieurs grands verres de whisky, est sous l'emprise de stupéfiants. Devant lui, roule Cécile, une jeune femme qu'il connaît. Elle aussi, avant de prendre le volant, a bu. Il la double, sans raison particulière. Sa voiture percute le véhicule de Cécile Rougier par la gauche. Déséquilibré, il poursuit sa course et s'encastre contre un arbre. Cécile Rougier décédera d'un polytraumatisme. Le prévenu, lors du dépassement, roulait à 130 km/heure. «Cette tragédie fait écho à un véritable fléau aujourd'hui, ces jeunes qui boivent et qui fument, conduisent en croyant qu'ils le peuvent. L'accident était inévitable, il a conduit au décès d'une jeune femme. Il y a un ensemble de fautes qui sont incontestables, l'alcool, les stupéfiants, la vitesse, la conduite sans permis, sans assurance. Les faits sont caractérisés. Le prévenu avait déjà été averti par rapport à ses addictions et pourtant il a continué. Il encourt dix ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende», s'émeut le ministère public. «J'essayais de rouler normalement pour ne pas me faire remarquer. Ce soir-là, j'étais pas mal en point, j'étais chaud, j'ai décidé de doubler en deux minutes», se borne-t-il à répondre lorsque la présidente lui demande pourquoi il ne faut pas conduire lorsqu'on a consommé de l'alcool et du cannabis. «Cécile avait 21 ans, sa vie a basculé dans un autre monde. Aujourd'hui devant sa famille, il n'a aucun mot, aucune demande de pardon. Toutes les circonstances étaient réunies pour que cet accident se produise et coûte la vie à une si jeune femme. C'est très difficile pour sa famille d'accepter cela. Sa culpabilité ne fait aucun doute» indique Me Lynda Tabart, avocate de la partie civile.

Le tribunal condamne Valentin S à cinq ans de prison dont deux ans avec sursis, à verser via le fonds de garantie 18 750 € aux parents de la victime, 9 000 € à chacune de ses sœurs et à son frère, l'obligation de soins, de ne plus fréquenter les débits de boisson.


«Faire la part des choses»

Me Christian Calonne, avocat du prévenu, le ton grave, demande d'assortir la totalité de la peine avec un sursis et mise à l'épreuve. «Je plaide dans les accidents de la route depuis 25 ans et je ne m'y fais toujours pas. La justice qui représente la société est juste là à essayer de compenser par de l'argent et une sanction. Dans cette affaire, la victime ne reviendra pas. La justice, c'est de faire la part des choses. J'ai toujours aujourd'hui le sentiment d'une imperfection», indique-t-il.

«Les faits, on les a déjà évoqués. On est dans une situation ou deux personnes dans deux véhicules différents se font la course. Une course de deux personnes qui ont consommé de l'alcool sur une petite route lotoise. Le fait qu'il n'ait pas eu le permis n'est pas la cause de l'accident. La cause c'est la vitesse, le fait qu'ils aient consommé tous les deux de l'alcool» ajoute l'avocat. «Je n'ai pas trouvé dans le dossier une expertise psychiatrique, ni une expertise psychologique et pourtant, il est déjà passé devant la justice, à fait de la détention. Ce garçon a besoin d'un suivi». Le ministère public avait requis une peine de prison de cinq ans dont deux assortis d'un sursis et mise à l'épreuve.

Hérault : le dernier adieu à Erwan, tué par un chauffard

Une marche blanche en mémoire d'Erwan Ameur, tué dans la nuit de samedi à dimanche par un chauffard et abandonné dans un fossé à Lattes près de Montpellier, a eu lieu jeudi après-midi à Villeneuve-lès-Maguelone dans l'Hérault.

Erwan Ameur avait 19 ans. Il a été retrouvé mort dimanche matin dans un fossé à Lattes près de Montpellier, à l'évidence fauché par une voiture. Après l'effroyable scénario de cette tragédie, un appel à témoins sur Facebook, les amis d'Erwan, les habitants de la commune, se sont retrouvés autour de la famille du défunt pour une marche blanche à Villeneuve-lès-Maguelone près de Montpellier.

Ils étaient près de 500 partis du domicile familial jusqu'au cimetière de la commune, ou se sont déroulés les obsèques du jeune homme. 

MICHEL PIEYRE de Midi Libre

Mort d'Erwan : le travail de deuil se poursuit sur les réseaux sociaux

Atravers des témoignages poignants, les réseaux sociaux apportent leur pierre au nécessaire travail de deuil que proches et amis d'Erwan ont entamé, lors d'une marche blanche hommage.

"Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas faire oublier le bonheur de l'avoir connu...". C'est par cette citation émouvante, rédigée par "Sofia (tâta Fifi)", que débute le dernier "post" (à 15 h 38 samedi) de la page Facebook, "Appel à témoin pour Erwan Ameur". Une page mise en ligne, mardi dernier au soir, pour tenter d'élucider la mort du jeune Erwan Ameur, retrouvé mort dimanche, dans un fossé à Lattes, près de Montpellier.

"Toutes et tous dévastés par ce drame"

Bien que la police ait procédé à l'interpellation d'une suspecte, une Montpelliéraine de 34 ans, la page Facebook, dédiée au jeune homme, fait office de registre de condoléances. A l'instar de Sofia (voir ci-avant), amis et proches d'Erwan laissent, en nombre, messages de soutien et de compassion. "Erwan laisse un grand vide auprès de ses cousins et cousines (...) mais aussi auprès de son oncle (...) de ses tantes", écrit Emily Albeto qui termine son message par un déchirant, "toutes et tous dévastés par ce drame... Repose en paix, Erwan, on t'aime !"

Nécessaire travail de deuil

Tout aussi poignants, les mots de Jean Francois Leal : "Ayant perdu mon petit cousin d'un accident de moto, je sais que c'est très dur et surtout ce vide qui nous envahit, il fait se rappeler tous les bons moments qu'on a passé ensemble et se dire que de la haut brille une étoile qui veille sur nous". Au final, plus d'une centaine de commentaires et 1 200 personnes qui ont "liké" le "post" de "Sofia (tâta Fifi)".

Les réseaux sociaux sont donc en train d'apporter leur pierre au nécessaire travail de deuil que proches et amis d'Erwan ont entamé, lors d'une marche blanche, qui s'est déroulée jeudi après-midi à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault).

VINCENT LACOUR de MIDI LIBRE

Sans permis depuis les années 2000, le conducteur conduisait la voiture achetée le soir de sa sortie de prison. | Archives Ouest-France

Délit routier. 36e condamnation pour un récidiviste !

NO COMMENT !

Sans permis depuis les années 2000, le conducteur conduisait la voiture achetée le soir de sa sortie de prison.

 

L'homme comparaissait pour la 36e fois devant la justice, ce mercredi au tribunal de Saint-Brieuc. Et a écopé de sa 36e condamnation. Sorti de prison le 15 juillet, il achète une voiture le soir même de sa sortie pour 400 €.

« Un vrai danger »

Mais le récidiviste, âgé de 45 ans, n'a plus de permis depuis les années 2000. C'est au volant de cette BMW récemment achetée, pourtant, que les gendarmes l'interpellent mardi soir, à Guingamp. « C'est un vrai danger, il ne comprend pas qu'il y a des accidents sur la route »,martèle la procureure, qui requiert deux ans de prison.

Le tribunal le condamne à 18 mois fermes, interdiction de solliciter un permis avant six mois et confiscation du véhicule.

 

Ouest-France

SOUTENIR L'ASSOCIATION

Pour soutenir l'Association Charlotte Mathieu Adam, n'hésitez pas à suivre notre combat et à adhérer via :

- notre site www.charlotte-mathieu-adam.org 

- www.helloasso.com

- par courrier

A vous tous, MERCI !

Saint-Jean-le-Vieux : prison ferme pour le papy chauffard

Robert Galy, un conducteur de 77 ans, a été condamné à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, pour avoir tué une motarde en avril dernier près de Pont-d’Ain, dans l’Ain.

Ce chauffard multirécidiviste était jugé hier au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Sa peine est assortie d’une interdiction de conduire tout véhicule à moteur pendant 5 ans, même une voiture sans permis !

Robert Galy, originaire de Saint-Jean-le-Vieux, avait provoqué un accident mortel le 17 avril 2014 vers Pont-d’Ain en voulant rentrer chez lui. Il avait coupé la route à une motarde de 40 ans. Cette habitante de Poncin, employée au magasin Super U, a perdu la vie. Sa mère et son mari se sont portés partie civile.

Le vieil homme, souffrant de narcolepsie, avait déjà causé deux autres accidents mortels, en 1989 et 1997. Puis il avait renversé une piétonne en 2012 et provoqué d’autres accrochages matériels.

Le tribunal a jugé que la maladie du prévenu était une circonstance aggravante, et que Robert Galy aurait dû de lui-même ne pas conduire, puisqu’il connaissait les risques de s’endormir au volant.

Le village s’était mobilisé en mai dernier et avait lancé une pétition visant à lui faire interdire la conduite. Le tribunal l’a reconnu coupable et l’a condamné à 3 ans de prison, dont 18 mois fermes.

© LibertaLand Infos 2014

VOIX DU JURA

LES DROGUES AU VOLANT PASSEES AU PEIGNE FIN

La gendarmerie et l'association Marilou se sont mobilisées contre la conduite sous stupéfiants

Actualités

  • Congrès européen à Moulins, jeudi et vendredi 26/27 avril

    Violence routière

    Suite
  • Associations présentes

    2 ème Congrès de Moulins

    Communiqué de Presse

    Suite
  • 24 Octobre 2017 Rencontre au Ministère de la Justice

    Madame Pelsez déléguée interministérielle à l'aide aux victimes

    Suite
  • BAROMETRE ONISR AVRIL 2017

    Suite
  • Tuer sur la route en étant ivre et drogué ne constitue qu’un homicide involontaire

    Le monde 22/06/16

    Suite
Adhérer Faire un don Signer la pétition

Association
Charlotte Mathieu Adam

105 rue le Versant GALLICIAN
30 600 VAUVERT

> Nous contacter