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Actualités nationales

JL Relais-Terry Association-Marilou 6 novembre, 07:50 · Modifié ·   L'ASSOCIATION MARILOU EN DEUIL PHILIPPE POINSOT, papa de MARILOU, co fondateur de l'association avec NADINE POINSOT, son épouse,

Philippe POINSOT, papa de Marilou, co-fondateur de l'Association Marilou

Toute notre pensée émue et sincère pour Nadine, la maman de Marilou et fondatrice avec Philippe de l'Association Marilou.

Nous souhaitons un courage à ses enfants et aux membres de l' Association Marilou aussi grand dans cette épreuve que celui qu'incarnait Philippe.

Après le décès en 2002 de Marilou, provoqué par un chauffard sous l'emprise de cannabis, l'Association Marilou s'est battue et a obtenue en 2003 la création de la loi pénalisant la conduite sous l'emprise de produits stupéfiants.

Le destin aura voulu que nous rencontrions Philippe une seule fois, mais cela aura été suffisant pour comprendre et apprécier la dignité hors norme d'un homme voué à un combat légitime pour la mémoire de sa fille Marilou.

Sa famille, ses amis peuvent être fiers de son travail accompli avec force, persévérance et respect.

Il est et restera pour nous un exemple dans la manière on ne peut plus intelligente et réfléchie de gagner un combat.

Au revoir Philippe

Association Charlotte Mathieu Adam

JL Relais-Terry Association-Marilou

L'ASSOCIATION MARILOU EN DEUIL
PHILIPPE POINSOT, papa de MARILOU, co fondateur de l'association avec NADINE POINSOT, son épouse, est décédé ce matin, emporté par la maladie. Emorme pensee à NADINE et à tous ses proches. RIP PHILIPPE.

TOUTE UNE HISTOIRE délits de fuite dans le cadre de violences routières provoquées par des chauffards de la route.

EMISSION DU 22/10/2015

Délits de fuite dans le cadre de violences routières provoquées par des chauffards de la route.

Transaction pénale : confusion sur le sort des délits routiers

LeMonde.fr : La transaction pénale est née dans un certain cafouillage. Contrairement à ce que nous avons écrit vendredi 16 octobre sur notre site et dans l’édition du journal datée du samedi

Lire aussi : Consommation de cannabis et conduite sans permis seront désormais réprimées par de simples amendes

Le décret d’application publié la veille au Journal officiel semble avoir pris tout le monde de court. Au point que le ministère de la justice s’est même trompé en affirmant que les délits routiers étaient concernés. Faux ! Ces délits sont bien passibles de peines d’un an d’emprisonnement au plus – la limite retenue pour entrer dans le champ de cette transaction pénale – mais ils dépendent du code de la route et non du code pénal ni du code de la santé (ce dernier est spécialement invoqué pour l’usage des stupéfiants). Certains magistrats laissent alors entendre que les délits routiers auraient été tout simplement oubliés en route lors du débat parlementaire.

Publié sans publicité

Même le député socialiste Dominique Raimbourg semble tomber des nues. Rapporteur du projet de loi sur la réforme pénale de 2014, auteur de l’amendement parlementaire à l’origine de l’extension de cette pratique de la transaction jusqu’ici réservée aux douaniers, et président du comité de suivi de la mise en œuvre de la réforme pénale, il n’avait pas été informé de la parution de ce décret. Un texte pourtant signé par le premier ministre Manuel Valls et par quatre des membres du gouvernement (la garde des sceaux Christiane Taubira, le ministre du budget Michel Sapin, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve et la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin), mais publié sans la moindre publicité compte tenu de la peur des politiques dès qu’on aborde la question de la répression de l’usage de cannabis.

Du côté des magistrats ou de la place Beauvau, l’information ne semble pas avoir été beaucoup plus claire. « Nous n’avons eu aucune instruction du directeur général de la police nationale dans les services », explique Jean-Marc Bailleul, du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI), un syndicat de policiers.

Chez les procureurs, appelés à autoriser ces transactions pénales que les officiers de police judiciaire proposeront aux personnes plutôt que de les renvoyer au tribunal, on se montre prudent tant qu’une circulaire de la chancellerie ne vient pas donner d’orientations générales sur la pratique de ce nouvel instrument. Mais au ministère de la justice, on préfère attendre de voir comment les parquets et la police s’emparent de la transaction pénale avant de songer à établir une circulaire. Bref, le brouillard n’est pas prêt de se dissiper.

LeMonde.fr - Jean-Baptiste Jacquin et Laurent Borredon

 


Sondage Elabe: 85% des Français estiment "justifiées" les critiques des policiers envers la justice

Publié le 14/10/2015

Seule la mobilisation à grande échelle pèse sur la et les politiques. Nous venons d’en avoir un exemple sans appel qui devrait nous faire réfléchir ainsi que l’ensemble des associations de victimes de la route. 
7 500 policiers ont manifesté ce jour sous les fenêtres du Ministère de la justice. Manuel Valls entouré de Christiane Taubira et de Bernard Cazeneuve n’a pas tardé à réagir et à s’engager à prendre des mesures. 
À bon entendeur…
ASSOCIATION CHARLOTTE MATHIEU ADAM



Sondage Elabe: 85% des Français estiment "justifiées" les critiques des policiers envers la justice

Des milliers de policiers ont manifesté ce mercredi devant le ministère de la Justice et en province. Ce rassemblement exceptionnel a poussé Manuel Valls à monter en première ligne et promettre des mesures fortes pour répondre à leur malaise. Les forces de l'ordre pointent notamment "une absence de réponses pénales" et une justice trop "laxiste" avec les délinquants. Des critiques que partagent une grande majorité de Français. Selon un sondage Elabe-BFMTV, 85% des sondés ont le sentiment que la justice n'est "pas assez sévère". Par ailleurs, le bilan de la ministre de la Justice est jugé très négativement. 75% des personnes interrogées estiment qu'il est "médiocre" ou "mauvais". Avec: Céline Berthon, secrétaire générale du syndicat des commissaires de la Police Nationale (SCPN). Marie Jane Ody, vice-présidente de l'Union Syndicale des magistrats. Et Bernard Sananès, président de l'institut Elabe. - BFM Story, du mercredi 14 octobre 2015, présenté par Olivier Truchot, sur BFMTV.

Olivier Truchot - BFMTV

Hérault : cinq ans de prison pour le chauffard après un accident mortel

Midi Libre : le 13/10/15

La passagère âgée de 43 ans de la moto percutée par un 4 x 4, meurt sur le coup, casque arraché, deux membres amputés. Le pilote, son compagnon âgé de 48 ans, évacué sur Montpellier, décède à l'hôpital. Le chauffard a été envoyé en prison pour cinq ans.

C'était le 26 août 2014. Un couple de motards rentre chez lui, dans le Tarn, après une journée de plage. Il est 16 h 45 sur la départementale 37, entre Saint-Chinian et Saint-Pons-de-Thomières. La BMW entame un virage, à hauteur de Ferrières-Poussarou. Face à eux, surgit un 4 x 4 Volkswagen Tiguan, déporté sur la gauche.

Le choc de plein fouet est inévitable. La passagère, 43 ans, meurt sur le coup, casque arraché, deux membres amputés. Le pilote, son compagnon âgé de 48 ans, évacué sur Montpellier, décède à l'hôpital.

L'atrocité des blessures détaillée  sans la présence du fils de 14 ans

Le conducteur du tout-terrain est lui aussi hospitalisé. Il conduisait avec 1,99 g d'alcool dans le sang. Ce qui correspond à huit verres de whisky environ. On trouve aussi des traces de médicaments contre l'anxiété déconseillés avec l'ingestion d'alcool. Le prévenu d'homicide involontaire va longtemps nier l'alcoolisme. On lui aurait administré un remontant juste après l'accident. Il soulèvera plusieurs recours en nullité pour les prélèvements sanguins.

Mais son passé parle à sa place. L'ancien légionnaire, originaire du Pérou, a eu maille à partir avec l'armée à cause de problèmes d'ivresse. Son ex-compagne confirme qu'il a toujours une flasque à whisky dans la poche, qu'il boit deux verres au réveil et a l'habitude de conduire trop vite et trop alcoolisé. Sur son casier judiciaire, enfin, figurent deux condamnations pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique et excès de vitesse.

Six ans étaient requis

Il a donc fallu attendre l'audience pour que le prévenu reconnaisse tout et s'excuse auprès des familles, dévastées, serrées sur les bancs de la partie civile. "Son attitude a été si lâche et si absurde, il a fallu attendre juin 2015 pour qu'il reconnaisse avoir bu", déplore un de leurs avocats. Un autre conseil détaille l'atrocité des blessures, après qu'un des fils, âgé de 14 ans, a quitté la salle.

Le vice-procureur Sire réclame six ans de prison avec maintien en détention : "Je considère que cet homicide, dit involontaire, est du registre criminel. Il faudrait que ce soit classé en homicide volontaire !".

L'avocat du prévenu explique : "Tout l'accable. On peut s'interroger sur ses déclarations absurdes. Après ses sept ans de légion et de rigueur, il s'est constitué un petit patrimoine locatif, avec des crédits à honorer. Il est seul, coupé de sa famille depuis son départ du Pérou en 2000. Il a commencé à boire pour décompresser.

Aujourd'hui, il a tout perdu." Le prévenu a été condamné à cinq ans de prison, avec maintien en détention, annulation de son permis de conduire et interdiction de le repasser avant un délai d'un an.

MIDI LIBRE

Securité routière : les Français veulent les éthylotests anti-démarrage, pas la baisse de la vitesse [SONDAGE EXCLUSIF YOUGOV]

Le HuffPost : le 01/10/15

SECURITE ROUTIERE - C'est la première fois depuis 2011 qu'une telle réunion est organisée. Vendredi 2 octobre, le gouvernement a convoqué un conseil interministériel sur la sécurité routière, comme une preuve qu'il y avait urgence à agir sur ce front. Après une décennie de baisse de la mortalité sur les routes, le bilan de ces derniers mois est très mauvais (particulièrement celui du mois d'août) au point de remettre en cause l'objectif de passer sous la barre des 2000 tués à horizon 2020.

Pour inverser cette dramatique courbe, Bernard Cazeneuve convoque donc tous les acteurs afin de décider de nouvelles mesures. Une manière aussi de répondre à la critique qui est faite régulièrement au gouvernement de délaisser cette cause que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avaient érigée au rang de priorité. "Depuis 20 mois, on assiste à une dégradation des résultats parce qu'il n'y a pas de gouvernance. La dernière vraie mesure date du printemps 2013 avec les voitures banalisées avec radars intégrés mais comme ces véhiculent sortent peu, les automobilistes ont compris qu'ils ne risquaient rien. Quand il n'y a pas de politique, la sanction des chiffres est toujours là", dénonce Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière.

Mais si les associations de lutte contre l'insécurité routière dénoncent régulièrement l'immobilisme des politiques, le sentiment n'est pas partagé par les Français. A ce titre, la vague de septembre du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé devrait réconforter l'exécutif puisqu'une petite part seulement des personnes interrogées semble juger qu'il n'est pas coupable du relâchement sur les routes. Les sondés ne sont qu'un quart à considérer que "le gouvernement ne prend pas assez de mesures pour garantir la sécurité routière".

 

A noter toutefois que l'avis n'est pas exactement le même selon les affinités politiques. Ainsi, 34% des personnes proches du parti Les Républicains disent que le gouvernement n'en fait pas assez. Et au contraire, 35% des proches du FN disent qu'il en fait trop; pas étonnant quand on rappelle que Marine Le Pen est l'une des plus virulentes critiques des mesures qui brident la liberté des automobilistes.

Les Français ne veulent pas rouler moins vite

Même s'il n'est pas considéré comme le responsable, le gouvernement entend remettre le paquet pour améliorer les mauvais bilan de ces derniers mois. Les idées ne manquent pas pour faire reculer la mortalité. La semaine passée, l'association 40 Millions d'automobilistes envisageait d'abaisser le taux légal d'alcoolémie à 0,2 g/l; la mesure a été rendue obligatoire pour les jeunes conducteurs. Deux amendements à la loi Santé votés récemment au Sénat prévoient une généralisation des tests salivaires pour détecter la consommation de cannabis tandis que les forces de l'ordre ne verraient pas d'un mauvais oeil le développement des radars double-sens qui permettent une meilleure identification des plaques minéralogiques.

Mais ce ne sont pas les seules mesures dans l'air du temps. Dans le baromètre YouGov, plusieurs d'entre elles ont été soumises au regard des Français. Une seule est très largement rejetée: la généralisation de la baisse de la vitesse sur les routes à double sens. Alors qu'elles sont aujourd'hui limitée à 90km/h, la Ligue contre la violence routière voulait les voir passer à 80 km/h. Seulement 20% des Français y sont favorables. C'est peut-être ce qui explique la décision prise récemment par Bernard Cazeneuve d'y renoncer pour le moment. Le ministre de l'Intérieur s'est contenté d'annoncer un test sur quelques tronçons.

 

"On ne voit pas comment Bernard Cazeneuve va se dédire vendredi mais c'est dramatique qu'une mesure aussi indispensable soit bloquée à cause de l'égo d'un ministre", déplore Chantal Perrichon.

Une large majorité pour les éthylotests anti-démarrage

S'il ne reviendra sans doute pas sur son refus de généraliser la baisse de la vitesse, le gouvernement doit annoncer de nouvelles choses pour faire reculer la mortalité. Peut-être Bernard Cazeneuve sera-t-il tenté de puiser dans celles qui font davantage consensus. "Attention, prévient Pierre Chasseray, délégué national de 40 Millions d'automobilistes. L'accumulation de mesures prises depuis trop longtemps fait que même les bonnes mesures peuvent être rejetées parce que les Français en ont marre. C'est toujours pareil. Quand on commence à évoquer une mesure, elle est appréciée et plus on se rapproche de son entrée en vigueur, moins elle l'est."

C'est, selon lui, le sort qui attend une mesure qui est pour l'instant plébiscitée: la généralisation des éthylotests anti-démarrage dans les voitures. Aujourd'hui, ce dispositif existe dans les autocars et il peut être proposé comme une peine complémentaire pour les récidivistes condamnés pour conduite en état d'ivresse. 58% des personnes interrogées sont favorables à l'installation d'un instrument qui obligerait tous les conducteurs à souffler dans un éthylotest avant de démarrer leur véhicule. Cette idée est partagée quelle que soit la proximité partisane du sondés. Elle est même approuvée par 65% des sympathisants Les Républicains.

"Dans l'absolu cet éthylotest est un bon outil qui permet, selon des études qui ont été réalisées, de réduire de 40% les risques de récidive. Seulement les fabricants le vendent 1400 euros donc ce n'est financièrement pas possible de le généraliser. Il serait plus judicieux de se concentrer sur les récidivistes en augmentant le nombre de centres agréées pour l'installation ce qui permettrait à la justice de pouvoir réellement proposer cette mesure", réagit Pierre Chasseray.

Visite médicale et GPS auto-régulateur

Si l'on suit la liste des propositions dans l'ordre décroissant de leur approbation par les Français, c'est l'instauration d'une visite médicale régulière qui arrive en suite. 50% des personnes interrogées sont favorables à ce que les titulaires du permis de conduire se soumettent à une telle visite tous les 10 ans, au moins. Elles ne sont que 23% à y être opposées.

Il est cependant intéressant de noter que plus les sondés sont âgés, moins ils approuvent ce dispositif qui est susceptible de les concerner en premier lieux. Seulement 44% des plus de 55 ans semblent valider cette mesure qui avait fait l'objet d'une proposition de loi déposée en 2013 par le sénateur UDI Yves Détraigne; elle avait été immédiatement rejetée.

Enfin, dernière proposition qui est approuvée par une majorité (relative) de Français: l'installation obligatoire dans les véhicules d'un GPS régulateur de voiture. "Ce Limiteur de vitesse s'adaptant à la vitesse autorisée (Lavia) est une technologie au point depuis quelques années déjà", indique la Sécurité routière à propos de ce dispositif réclamé de longue date par la Ligue contre la violence routière. 44% des personnes interrogées sont pour une telle mesure et seulement 30% y sont opposées.

"Le problème, ce sont les constructeurs allemands. Ce sont eux qui bloquent cette mesure pour des raisons commerciales. Comment pourraient-ils encore vendre des véhicules surpuissants s'ils ne pouvaient pas dépasser la vitesse", se demande Chantal Perrichon, pessimiste quant aux résultats du comité interministériel de vendredi.

Sondage réalisé sur Internet entre les 23 et 24 septembre 2015 (méthode des quotas) sur un échantillon représentatif de 1008 Français de 18 ans et plus. En partenariat avec:yougov

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L’été 2015 a été encore trop meurtrier sur les routes

Midi Libre Languedoc-Roussillon : 07/09/2015

Au moins 56 morts en juillet et en août, selon un bilan régional provisoire. Le Gard particulièrement touché.

Le pic estival a, une nouvelle fois, été sanglant. Douze morts en août dans le Gard, neuf dans l'Hérault, six dans l'Aude, deux dans les P-O et un en Lozère : l'inquiétante tendance observée ces derniers mois sur les routes du Languedoc-Roussillon se confirme. Ici, on tue et on se tue nettement plus que dans le reste de la France. Au total, selon un bilan provisoire, 26 personnes ont perdu la vie en juillet et 30 en août, soit 176 victimes depuis le début de l'année, contre 122 à la même époque l'an passé. Une très forte hausse de plus de 40 % alors qu'au niveau national, la tendance est de l'ordre de 4 %.

Dans le Gard, cruellement frappé, on en est à 59 tués depuis le 1er janvier, et il est à craindre que l'année se termine avec un bilan encore plus lourd qu'en 2012, où l'on avait déploré 65 victimes. "Les accidents ont été plus graves que d'habitude" analyse Christophe Borgus, le directeur de cabinet du préfet. "Nous avons eu deux accidents doublement mortels, après en avoir eu un avec trois morts en mars."

Drame à Béziers

Une C3 Citroën qui circulait à très vive allure, dimanche vers 5 heures du matin dans un tunnel de Béziers, a fait plusieurs tonneaux avant de se disloquer (photo). L’accident a fait un mort, un Montpelliérain de 23 ans, et un blessé grave qui est hospitalisé dans un état critique.

Dimanche matin, près de la RD 612 à Béziers, une voiture disloquée, après plusieurs tonneaux : un mort et un grand blessé.

Derrière ces drames, les facteurs habituels : "Dans 80 % des cas, il y a une vitesse excessive, et dans la moitié des accidents mortels, on a la présence d'alcool ou de produits stupéfiants ." Une caractéristique locale marquante : nationalement, les toxiques n'apparaissent que dans un accident mortel sur trois.

Contrôles importants

Autre point clé : le comportement des conducteurs vis-à-vis des autres règles basiques de prudence au volant. "L'absence de port de la ceinture de sécurité, ou des dépassements sans visibilité, dans des virages ou en côte." Avec, à la clé, des collisions dévastatrices.

Pourtant, les contrôles ont été très importants et systématiques, dans tous les départements de la région, à l'occasion des longs week-ends ou des gros événements touristiques. Des contrôles annoncés à l'avance, et qui se soldent, semaine après semaine, par des centaines d'infractions relevées.

"Sur le long terme, les chiffres restent structurellement à la baisse : en 2002, on comptait 120 morts dans le Gard", rappelle Christophe Borgus. "L'année 2014 a été encourageante et a montré que l'insécurité routière n'est pas une fatalité, quand on joue sur la prévention, la communication et la répression en même temps." Reste ce constat, qui doit parler à chacun de nous : "On parle beaucoup du vivre ensemble depuis le début de l'année. Il s'illustre aussi sur la route, qui fait partie des lieux où chacun doit s'efforcer de bien se conduire. Car au-delà des chiffres et de ce décombre macabre, ce qui me vient en tête, c'est des vies détruites, des drames, et des familles déchirées."

ENTRETIEN

 

Stéphane Landais, association Charlotte-Mathieu-Adam

Depuis la mort de sa fille, tuée par un chauffard ivre et drogué, ce père de famille de Vauvert (Gard) se bat avec d’autres familles de victimes pour faire évoluer les mentalités et la loi.

Quel regard portez-vous sur ces drames routiers qui continuent ?
On vit une époque dramatique, avec deux phénomènes parallèles : le non-respect des règles de sécurité sur les routes par des gens qui se moquent éperdument du code de la route, et le laxisme de la justice qui n’applique pas les sanctions prévues. Les comportements les plus dangereux ne sont pas sanctionnés comme ils devraient l’être.
Que visez-vous particulièrement ?
On sait parfaitement que le mélange de la drogue et de l’alcool au volant a des effets exponentiels. L’individu qui prend alors le volant n’est plus seulement dangereux, il devient criminel. Au plan du droit, la voiture doit être considérée comme une arme par destination, et il faut que la justice le prenne en compte. Si on conduit alors qu’on est ivre et drogué, on bascule dans la criminalité routière.
Comment agissez-vous pour faire progresser votre combat ?
Nous estimons que la justice aujourd’hui ne sanctionne pas comme elle le devrait les comportements les plus violents sur la route. Ce sont ces comportements-là qui causent les drames les plus graves. Les gendarmes sur le bord de la route, c’est très bien, mais il y a tout un travail à faire sur le couple alcool-drogue. Avec l’université de droit de Nîmes, nous recensons les condamnations des auteurs d’accidents mortels. On a des peines de prisons minimalistes, des gens très peu sanctionnés. Notre idée est de faire ressortir ce décalage entre la justice et les comportements les plus dangereux au volant. C’est un premier levier pour faire changer la loi et les comportements

Pour information : charlotte-mathieu-adam.org/

Midi Libre - FRANÇOIS BARRÈRE

VIOLENCE ROUTIERE : Unîmes plaide pour les victimes

Midi Libre Nîmes : article de Mr BERJAUD Philippe

Un grand merci à Caroline LOPEZ , Mélanie LELONG et Alexandre ZWERTVAEGHER, les étudiants en Master 2 de droit privé qui ont soutenu leur mémoire en public.

Leur travail de recherche portant sur la répression pénale des violences routières ayant entraîné des accidents mortels sera pour nous très précieux pour envisager un projet de loi cohérent.

Merci également à la clinique juridique de droit privé de l'Université de Nîmes qui est sensibilisée par ce sujet de société important, à Mr ZAMBRANO Maître de conférence, Mr GAUDY Pierrick, étudiant en droit de Toulouse rédigeant une thèse d'Etat sur le sujet, aux membres de notre association présents et aux familles de victimes qui ont fait le déplacement malgré la distance...

Revue de presse à télécharger sur le lien suivant :

https://www.wetransfer.com/…/ba87e9297f142676c72c3f9…/c15733

Association Charlotte Mathieu Adam

Thèses étudiantes

Soutenances des mémoires Master 2 Université de Nîmes

France 3 23/06/2015

31 morts sur les routes du Gard depuis janvier, c'est 140% de plus qu'en 2014

Publié le 10/06/2015

Le nombre de morts sur les routes du Gard est en très forte hausse en 2015. Il y a eu 31 morts entre janvier et fin mai 2015 contre 13 morts sur la même période de 2014. En mai, on passe de 1 mort en 2014 à 6 morts en 2015. La préfecture appelle à la prudence et annonce plus de contrôles routiers.

Au mois de mai 2015, 6 personnes ont perdu la vie sur les routes du département contre 1 en mai 2014.

Le nombre d'accidents est en hausse avec 60 accidents enregistrés en mai 2015, contre 55 en mai 2014 et le nombre de blessés est en baisse avec 70 personnes blessées en mai 2015 contre 76 en mai 2014.

En comparaison avec les 5 premiers mois de 2014, les indicateurs de l'accidentalité routière enregistrent en 2015 une augmentation de :
  • + 18 personnes tuées
  • + 23 personnes blessées
  • + 36 accidents
© F3 LR

© F3 LR


100% des accidents mortels sont dus à des fautes de comportement : alcool, vitesse, drogue...
Les services de l’État, les forces de l’ordre en tête, restent mobilisés au quotidien pour lutter contre l’insécurité routière.

Evolution des chiffres de la sécurité routière dans le Gard

Entre Mai 2014 et mai 2015
Sécurité routière mai 2014 mai 2015
Accidents 55 60
Tués 1 6
Blessés 76 70

Sur les 5 premiers mois de 2014 et les 5 premiers mois de 2015
Sécurité routière cumul 1er janvier au
31 mai 2014
cumul 1er janvier au
31 mai 2015
Accidents 242 278
Tués 13 31
Blessés 330 353

 

Adopter une conduite responsable

La route est un espace commun que l’on doit partager en toute sécurité. Tant qu’il y aura des morts, il nous faudra agir pour une route plus sûre.

1. Je respecte
Je respecte les règles du Code de la route en toutes circonstances.
Je comprends que le Code de la route n’est pas là pour me faire perdre des points de permis mais pour me faire gagner des années de vie.
2. Je reste concentré
Je reste en permanence concentré sur ma conduite et sur elle seule.
Je ne décroche pas mon téléphone quand il sonne et si je me sens fatigué(e), je m’arrête ou je passe le volant.
3. Je suis attentif
Je suis attentif à tous les autres usagers de la route et je prends en compte leurs différences. J’apprends à me mettre à la place de l’autre pour mieux partager la route avec lui.
4. Je sensibilise
Je sensibilise mon entourage à l’importance d’une route plus sûre. Dès que l’occasion se présente, je ne manque jamais de rappeler la nécessité de respecter le Code de la route, de ne pas rouler en ayant bu, de respecter les panneaux de signalisation et les limitations de vitesse ou de ne pas téléphoner quand on conduit.
5. Je refuse
Je refuse de mettre ma vie en danger. Je ne monte pas dans un véhicule dont le conducteur a bu. En tant que passager, je refuse de continuer à faire la route avec un conducteur qui ne respecte pas les limitations de vitesse.
6. Je suis responsable
Je suis responsable de la sécurité routière. Je me rappelle que les accidents sur la route ne sont jamais dus à la fatalité et je sais qu’il n’y a pas de petites infractions, seulement de grandes conséquences. Dans tous mes déplacements, j’agis pour une route plus sûre.

Par Fabrice Dubault - France3 Languedoc Roussillon

 


Contrôlé positif avec 3,34g d'alcool dans le sang, un chauffard repart avec son permis

Publié le 02/06/2015

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, un automobiliste contrôlé sans permis et avec 3,34g/l d'alcool dans le sang, va être relaxé à cause d'une erreur dans la procédure. Les faits remontent au 1er novembre 2014, un homme originaire du nord de la France prend le volant alors qu'il est sous l'effet d'une suspension de permis. Se faisant contrôler par la gendarmerie, il passe un alcootest qui voit son taux d'alcoolémie atteindre les 3,34g/l (le taux légal est de 0,5g/l).  Un oubli de la gendarmerie  Immédiatement, l'automobiliste est renvoyé devant le tribunal de Dunkerque. Mais l'officier de gendarmerie qui a constaté les faits a réalisé un oubli lourd de conséquences. Lors d'un début de procédure, l'officier doit rédiger un procès verbal de saisine qui annonce l'ouverture de celle-ci. Or dans cette histoire, le gendarme a tout bonnement... oublié de le faire. 2 ans de prison et 4 500 euros d'amende  L'homme a comparu vendredi dernier, le 29 mai. Malgré qu'il ait reconnu les faits annoncés par la magistrate, celle-ci n'a pas eu d'autre choix que de relaxer l'automobiliste. Une aubaine pour lui qui encourait une annulation de permis, une peine de prison de 2 ans ainsi qu'une amende de 4 500 euros. 

Julien Colas - GS GENTSIDE

Le chauffard qui a fauché un étudiant en sens interdit et pris la fuite écroué

Les faits s’étaient déroulés dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 mai 2015 à Bordeaux, le chauffard a été interpellé par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de réparer sa voiture endommagée suite à l’accident en prétextant un acte de vandalisme.

Le chauffard s’apprêtait à réparer sa voiture

Un appel à témoins avait été lancé par les services de police de la ville de Bordeaux, pour retrouver le chauffard qui a percuté un étudiant lotois de 21 ans en pleine nuit en le laissant seul sur le bord du trottoir après un choc d’une violence incroyable. L'étudiant avait alors été transporté à l'hôpital en état de mort clinique.

Homicide involontaire aggravé par deux circonstances

L’automobiliste âgé de 30 ans, a été déféré au parquet de Bordeaux, ce dimanche. Il a été mis en examen par un juge d’instruction pour homicide involontaire aggravé par deux circonstances, le délit de fuite et un manquement à une obligation délibérée de sécurité, concernant le panneau de sens interdit mais aussi pour tentative d’escroquerie à l’assurance.

10 ans de prison et 150 000 euros d’amende

En effet, le lendemain de l’accident, compte tenu des dégâts matériels sur son véhicule, le propriétaire de la voiture, un agent commercial, s’était rendu dans un garage pour faire réparer son véhicule.

Le trentenaire s’est même rendu au commissariat pour déposer une plainte, dénonçant un acte de vandalisme.

L’homme aurait expliqué, lors de sa garde à vue, avoir pris la fuite « par peur ».  Le chauffard encourt pour le moment une peine de 10 ans de prison et une amende de 150 000 euros.

 Manare BARCH - digiSchool

 


SENSIBILISATION SECURITÉ ROUTIERE à COULOMBS

Publié le 17/05/2015

SAMEDI 30 MAI 2015 COULOMBS (Eure et loir)

Nous y serons pour mettre en avant notre combat :

Alain Gillard https://www.youtube.com/watch?v=UnuaqaHsEIw&feature=youtu.be , auteur de pièces de théatre et administrateur de notre association, s'associe à notre combat en proposant Mon Piccolino la pièce qu'il a créé en 2002, si réaliste de ce que peuvent vivre les familles de victimes après le drame.

Nous espérons ainsi, lors d'une réunion d'information avant la représentation, apporter une pierre à l'édifice de cette lutte acharnée contre la délinquance routière.

Affirmer devant les élus et citoyens présents que la loi n'est plus adaptée envers les criminels de la route et sensibiliser pour prévenir.
Voilà nos deux objectifs.

Association Charlotte Mathieu Adam

Collision mortelle à Périgueux : le chauffard risque dix ans de prison

Périgueux : le 16/05/2015

La voiture : arme par destination de ce criminel, refusant de s'arrêter après injonction des policiers suite à un premier contrôle, sous l'emprise de l'alcool, amphétamines, en s'enfuyant laissant ces deux victimes sans leur porter secours.

On le répète, ce comportement n'a plus rien à voir avec un "homicide involontaire".

On se bat pour que la justice qualifie ces faits de "violences volontaires qui ont entrainé la mort avec une arme : la voiture" (crime) et que ce criminel soit traduit devant une cour d'assise et non un tribunal correctionnel.

Si cela continue, tous les jours vous prierez en circulant à pied, en vélo, ou en voiture en citoyen innocent pour que vous ou vos enfants ne croisez pas ce genre de criminel.

Association Charlotte Mathieu Adam.

 


Georges Cantener a eu le malheur de se trouver au pire endroit, au pire moment. Ce Périgourdin de 49 ans se situait sur le siège passager de la Peugeot blanche, percutée de plein fouet, vendredi à 5 h 50, au rond-point Lanxade, plus connu sous le nom de rond-point du lion, à Périgueux. Après un tonneau, le véhicule s'est immobilisé à une dizaine de mètres de l'impact.

La violence du choc n'a laissé aucune chance au quadragénaire domicilié dans le quartier du Bassin. Le Chanceladais de 32 ans, assis côté conducteur, blessé et choqué, a pour sa part été admis au centre hospitalier de Périgueux. C'est là que ces deux collègues se rendaient pour prendre leur poste : ils y travaillaient au sein du service chargé de la restauration.

L'individu de 41 ans qui les a violemment heurtés a passé la nuit en garde à vue. L'enquête menée par la sûreté urbaine et la brigade accident du commissariat de Périgueux va se charger de clairement déterminer les circonstances de l'accident mais les premiers éléments l'accablent. Les témoignages recueillis sur place affirment qu'à bord de sa Renault verte, il roulait à vive allure en descendant la rue Wilson et qu'il a, de manière manifeste, refusé la priorité au véhicule arrivant du rond-point des poissons. Tout laisse penser qu'il comptait prendre le giratoire à contresens.

Il conduisait sans permis

C'est vraisemblablement une triste habitude chez cet individu originaire de Montluçon (Allier) et conduisant sans permis. Il avait été pris en faute une dizaine de minutes plus tôt par une patrouille de police : elle l'avait surpris roulant en sens inverse place Francheville. Elle lui a intimé l'ordre de s'arrêter et il a fait mine de se plier au contrôle. Mais lorsque les fonctionnaires se sont approchés, il a remis les gaz. Si vite que la poursuite n'a pu être engagée. Si ce contrevenant n'était pas poursuivi, il ne craignait pas moins d'être pris. À ce titre, il semble s'être affranchi de toute règle de bon sens, roulant à tombeau ouvert dans le centre-ville de Périgueux, manquant peu avant la tragédie du rond-point du lion, de heurter une balayeuse de la Ville.

Le concernant, il s'en est tiré avec quelques égratignures. Il n'a vraisemblablement pas cherché à porter secours aux passagers de la voiture percutée, préférant prendre, une fois encore, la fuite. Manifestement, il ne s'est pas caché bien loin. Aussi surprenant que cela puisse sembler, il est revenu sur les lieux une heure et demie plus tard. Sauf qu'entre-temps les enquêteurs avaient pu mettre un nom et un visage sur le fugitif. Lorsqu'il s'est approché, un officier chargé de réguler le trafic l'a identifié. Une course-poursuite, à pied, s'est engagée. Elle s'est conclue par son interpellation, à 7 h 45, quelques centaines de mètres plus loin, rue Denis-Papin.

L'homme, déjà connu des services de police, a été auditionné vendredi après-midi. Avant cela, des prélèvements ont été effectués pour déterminer s'il conduisait sous l'emprise d'alcool et/ou de stupéfiants. Les premiers résultats devraient être connus ce samedi.

Mise en danger d'autrui

Sa garde à vue a été prolongée, vendredi soir. Elle repose sur la mise en danger d'autrui, le refus d'obtempérer, le délit de fuite et le défaut de permis de conduire. Il est susceptible d'être présenté aujourd'hui devant le procureur de la République. Il s'expose à des poursuites pour homicide involontaire aggravé par plusieurs circonstances. Si ce chef d'accusation est retenu, c'est une peine de dix ans d'emprisonnement qu'il encourt.

L’accident lié aux fausses alertes ?

 

Dans la matinée de vendredi, à Périgueux, les pompiers ont reçu cinq appels signalant une odeur suspecte laissant craindre une fuite de gaz. Cette inquiétude a notamment concerné la résidence pour personnes âgées de la rue Wilson ainsi que l’enseigne Monoprix. La directrice a, de fait, appliqué la procédure en de telles circonstances : une vingtaine d’employés et les quelques clients présents dans les allées ont été évacués du magasin. Les pompiers et une équipe de GrDF se sont rapidement rendus sur place et ont pu lever les doutes.

Il n’est pas impossible que ces fausses alertes soient liées à l’accident survenu au rond-point du lion. Des hydrocarbures, en grande quantité, se sont répandus sur la chaussée avant de gagner les égouts. Il n’est pas impossible qu’ils soient à l’origine des émanations suspectes.

 - SUD OUEST

Sécurité routière : le nombre de morts sur la route en hausse de 4,3% en avril

Publié le 15/05/2015

Mauvaise nouvelle alors que le week-end de l'Ascension s'annonce chargé. Selon la Sécurité routière, le nombre de personnes tuées sur les routes deFrance a augmenté de 4,3% en avril 2015 par rapport à avril 2014. 

Au total, 265 personnes ont perdu la vie contre 254 à la même période l'année dernière.

Cette augmentation s'explique «en partie par une hausse des accidents mortels de cyclomotoristes, de motocyclistes, et dans une moindre mesure, de celle des automobilistes».


En revanche, le nombre des accidents corporels ont chuté (-3,3%) pour atteindre 4 664 avec 161 accidents de moins qu'en 2014. Même chose pour les personnes blessées sur les routes qui ont diminué également (-1,5%), avec 5 865 blessés. 



Cependant, le nombre de personnes hospitalisées a augmenté de 1,5%. Au total, 2 136 personnes ont dû être hospitalisées plus de 24 heures après unaccident de la route en avril 2015 contre 2104 en avril 2014, soit 32 personnes de plus.

Cette nouvelle augmentation intervient alors que la mortalité routière est repartie à la hausse l'an dernier pour la première fois après douze années de baisse (+3,7%, 3.388 morts). Sur les quatre premiers mois de l'année 2015, la mortalité routière grimpe (+2,5 %, soit 24 personnes tuées de plus par rapport à la même période de l'année précédente). 

L'objectif du gouvernement est de passer sous le seuil des 2 000 morts en 2020. Pour ce faire, il a annoncé une série de mesures comme la baisse de la vitesse maximale sur les routes à 80 km/h testée cet été sur trois axes pour un total de 81 kilomètres. Cette expérimentation s'ajoute aux 26 mesures annoncées en janvier, dont dix sont déjà appliquées (radars «double face», radars chantiers, expérimentation des tests salivaires pour dépister le cannabis...) et huit autres (dont l'interdiction du kit mains libres et le taux d'alcoolémie à 0,2 g pour les conducteurs novices) doivent entrer en vigueur «dès la fin du premier semestre 2015».

Bilan de la sécurité routière en avril 2015

publié par redacweb6352 - Le Parisien

Dix ans de prison pour un chauffard ivre et drogué qui a tué un éboueur en Meurthe-et-Moselle

Nancy : publié le 12/05/15

Un comportement criminel similaire au chauffard de Charlotte sanctionné par la peine maximale prévue par la loi en matière d'homicide involontaire par véhicule terrestre.
Association Charlotte Mathieu Adam 

Le tribunal correctionnel de Briey a condamné un chauffard à 10 ans de prison ferme pour avoir fauché mortellement un éboueur en Meurthe-et-Moselle alors qu’il était en service. Le conducteur était ivre, drogué, sans permis, sans assurance et multirécidiviste.

 

Le juge du Tribunal correctionnel de Briey en Meurthe-et-Moselle a suivi les réquisitions du ministère public. Le chauffard a été condamné à dix ans de prison ferme après avoir fauché mortellement en 2014 un ripeur qui effectuait sa tournée dans un petit village du département près de Jarny.

140km/h au lieu des 50km/h

Le jeune homme avait été littéralement écrasé contre le camion benne par un chauffeur conduisant à vive allure dans les rues du village. Il conduisait à plus de 140 km/h au lieu des 50km/h autorisées en zone urbaine. L’éboueur avait eu les «jambes broyées» par la voiture contre la benne du véhicule. D’après les secours, la victime était «entre la vie et la mort» avec un pronostic engagé lors de son transfert vers les urgences de Briey puis de Nancy. Il est finalement décédé. Le chauffard était ivre et n’a pas été blessé. La passagère de la voiture, âgée de 23 ans, avait également été grièvement blessée. Elle souffre d’un important traumatisme facial.

Déjà condamné à 25 reprises

Le chauffard, âgé de 37 ans, est un multirécidiviste. Selon le Parquet de Briey, le jeune homme conduisait sous l’emprise de l’alcool, (positif à 1,27 grammes) et des stupéfiants (cannabis), n’avait pas de permis de conduire et n’était pas assuré. Le procureur de la République Yves Le Clair avait par ailleurs précisé qu’il a déjà été condamné pour de nombreuses infractions routières. Son casier judiciaire comporte déjà 25 mentions liées en grande partie au code de la route. La justice l’avait déjà condamné à trois mois de prison ferme pour conduite sans permis.

Le parquet avait mis en examen le chauffard et avait ouvert une information judiciaire pour «homicide aggravé». Le chauffard qui n’a pas été blessé risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement. L’homme a été incarcéré en détention provisoire dans l’attente de son procès.

LORACTU.fr la rédaction


Le gérant d’un bar jugé hier pour homicide involontaire à la suite du décès d’un quinquagénaire

Clermont ferrand : 05/05/2015

Un gérant de bar jugé pour « homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence ». Une première dans la région.

 
C'est également un des combats de l'Association, rechercher toutes les responsabilités directes ou indirectes au-delà de celle du chauffeur dans le cas de Charlotte LANDAIS, c'est ainsi que nous sauverons des vies! 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/2015/02/05/montpellier-6-ans-de-prison-pour-le-chauffard-meurtrier-de-charlotte-landais-649151.html 

Association Charlotte Mathieu Adam
 
Six mois de prison avec sursis, 1.500 € d’amende et une interdiction d’exercer sa profession pendant 5 ans ont été requis à l’encontre du gérant poursuivi pour homicide involontaire. Le jugement a été mis en délibéré au 27 mai.

 La victime a bu 1,12 litre d’alcool fort en deux heures maximum. Il avait, selon le parquet, entre 3,7 grammes et 6,8 grammes d’alcool par litre de sang.? - photos AFP et Franck boileau

Chemise blanche sur veste noire, teint hâlé et regard absent : Gilles Crépin, le gérant du bar Le Starter, comparait ce lundi devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand pour « homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence ». Une première dans la région.

C'est dans son établissement clermontois, le 25 octobre 2014 qu'un client, Renaud P., a bu consécutivement cinquante-six petits cocktails alcoolisés, appelés shooters. Cet habitant de Cébazat, âgé de 56 ans, avait ensuite sombré dans un coma éthylique profond, avant de décéder, quelques heures plus tard, au CHU.

À l'issue de l'enquête de police, le patron, âgé de 47 ans, a été renvoyé devant la justice. Le parquet de Clermont-Ferrand lui reproche d'avoir continué à servir de l'alcool à une personne manifestement ivre, et d'avoir, à ce titre, une responsabilité dans la mort de Renaud P. Lors de l'audience, hier, le prévenu a nié sa responsabilité. « Il ( NDLR, la victime) était incontrôlable. Avec un serveur, on lui a dit d'arrêter de consommer. On a fini par inscrire 56 shooters sur l'ardoise car on ne savait pas comment l'arrêter », assure-t-il. « Vous n'avez rien à vous reprocher ? », questionne le président. « L'erreur, c'est l'ardoise où étaient inscrits les records à battre : ça pouvait inciter à la consommation », soupire le commerçant.

Pour le reste, le quadragénaire, ancien menuisier, minimise. La deuxième tournée de trente shooters ? « Je pensais qu'ils allaient les boire à cinq. » Les douze derniers ? « Il y avait des softs (boissons sans alcool) dedans ». Pour M e Portal, l'avocat de la fille de la victime, partie civile, « la violation existe dès que les trente premiers shooters sont servis, mais c'est encore plus évident quand les douze autres suivent ».

Le procureur de la République Alain Durand dit ne pas vouloir « faire d'exemple ». « Mais un patron de bar a des obligations particulières, rappelle le magistrat. Celui-ci est devant le tribunal car les faits montrent qu'il n'a pas respecté les consignes et qu'en se comportant ainsi, il a involontairement causé la mort d'un homme. » Selon le parquet, si la soirée a viré au drame, c'est parce qu'il « a manqué dans ce bar un modérateur dont le rôle doit être incarné par le gérant. Jamais il n'avait le droit de lui servir la dernière tournée ! » Il requiert six mois de prison avec sursis, 1.500 € amende et une interdiction d'exercer sa profession pendant cinq ans.

En défense, M e Renaud Portejoie plaide la relaxe, estimant que le client « n'est pas mort car il avait trop bu. Il avait des problèmes respiratoires, il a fait une fausse route […] Personne n'a commis de faute. » Le jugement a été mis en délibéré au 27 mai.

lamontagne.fr - Nicolas Faucon

Accident mortel à Nantes : deux ans de prison ferme pour le chauffard

NANTES, 29 avril 2015 (PressPepper) - Un Nantais de 29 ans a été condamné mercredi pour "homicide involontaire" à quatre ans de prison, dont deux avec sursis et mise à l'épreuve, après avoir percuté à pleine vitesse une dame de 78 ans qui traversait le boulevard Léon-Jouhaux, à Nantes, le 8 février 2014.

Il avait fauché sa victime vers 10h du matin, près de l'arrêt de tram Egalité, alors qu'il rentrait d'une "nuit blanche" avec des amis et qu'il pleuvait.

Il circulait alors sans permis de conduire, tous ses points lui ayant été retirés les uns après les autres, ni assurance : il avait acheté sa Renault Twingo quelques jours plus tôt, pour 200 €, en raison de problèmes mécaniques qui devaient la "conduire à la casse", selon ses anciens propriétaires...

Le prévenu roulait également à "120 km/h", selon l'expert qui a analysé les images de vidéosurveillance du tramway de la ligne 1. Il "sentait l'alcool" une demi-heure plus tôt, ont par ailleurs relevé les policiers qui l'avaient contrôlé à l'occasion d'une bagarre avec un autre individu sur la voie publique. Mais son réel taux d'alcoolémie n'avait finalement pas pu être mesuré : après avoir fui à pied, puis sur un scooter volé, il s'était rendu de lui-même au commissariat... à 23h20, soit treize heures après l'accident.

"J'AI FUI COMME UN LÂCHE"

"J'ai fui comme un lâche, je suis parti en courant sans m'arrêter", a convenu mercredi à l'audience cet employé d'un bar PMU, qui gérait à l'époque une entreprise de maçonnerie. "J'étais fatigué, ça c'est sûr, mais je n'avais pas bu ce jour-là", a-t-il néanmoins affirmé à la barre du tribunal correctionnel de Nantes.

Le jeune homme, qui alors "donner un devis à un client", était sorti quasiment indemne de l'accident. Sa victime - projetée une quarantaine de mètres en arrière – avait, elle, connu "une mort quasi-immédiate", selon la présidente. "Elle était partie faire une course en ville, mais n'est jamais revenue", a-t-elle soupiré.

"Tout le monde a vu un véhicule fou qui arrivait, et qui roulait à une vitesse excessive par rapport à la configuration des lieux... Un témoin de la scène vous a même traité d'assassin", a ajouté la magistrate.

La peine prononcée par le tribunal s'avère au final identique aux réquisitions du substitut du procureur de la République. Le prévenu, qui avait déjà fait quatre mois de détention provisoire dans le cadre de ce dossier, aura pour obligation de suivre des soins et de payer 88.000 € de dommages et intérêts aux proches de sa victime, s'il ne veut pas voir sa peine de prison avec sursis transformée en prison ferme.

Reparti libre du procès, il sera prochainement convoqué devant un juge d'application des peines (JAP) pour décider des modalités d'exécution de ses vingt mois de prison restants./GF (PressPepper)

Radio Côte d'Amour

Nice : un ado de 15 ans en sccoter tué par un chauffard ivre

Alors qu'il prenait la fuite, le chauffard a été rattrapé par des passants.

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3h du matin, cet adolescent de 15 ans circulait sur un scooter quand il a été percuté par une voiture, sur le pont Napoléon, à Nice (Alpes-Maritimes).


Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, l’adolescent est mort sur place des suites de ses blessures, rapporte le site de "Nice Matin".

 

Le conducteur de la voiture a tenté de prendre la fuite, avant d’être rattrapé et maîtrisé par des passants. Un chauffard qui a été contrôlé positif à l’alcool par les policiers. Il a été placé en cellule de dégrisement, avant d'être placé en garde à vue pour homicide involontaire. 

 

LE BLOG DE TIAN - l'OBS

Cyclistes percutés à Changé. L'un des blessés décède à l'âge de 67 ans

Publié le 05/05/2015

Un homme de 67 ans est décédé de ses blessures à l'hôpital d'Angers. Il avait été percuté, le 27 avril, par une voiture qui avait fauché 11 autres cyclistes à Changé.

 

L'un des cyclistes percutés à Changé, lundi 27 avril, est décédé à l'hôpital d'Angers des suites de ses blessures. Il avait 67 ans. Un autre, âgé de 69 ans, reste hospitalisé dans un état grave.

Le 27 avril, vers 14 h 40, une voiture a percuté un groupe de 12 cyclistes qui circulait sur la route des Chênes-secs à Changé. Ils faisaient partie du club de cyclo randonnée de Laval nord.

Le conducteur, âgé de 22 ans, conduisait sous l'emprise de l'alcool (1,02 g par litre de sang) une voiture dont le contrôle technique avait expiré et dont les pneus étaient lisses.

Deux hommes avaient été gravement blessés et conduits vers le centre hospitalier d'Angers. 

 

OUEST FRANCE

Actualités

  • Congrès européen à Moulins, jeudi et vendredi 26/27 avril

    Violence routière

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  • Associations présentes

    2 ème Congrès de Moulins

    Communiqué de Presse

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  • 24 Octobre 2017 Rencontre au Ministère de la Justice

    Madame Pelsez déléguée interministérielle à l'aide aux victimes

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  • BAROMETRE ONISR AVRIL 2017

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  • Tuer sur la route en étant ivre et drogué ne constitue qu’un homicide involontaire

    Le monde 22/06/16

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